Le chant choral est une des pratiques musicales les plus répandues en France. Porté par une longue tradition associative, il a toujours joué un rôle important en termes d’intégration sociale, de développement culturel et d’enrichissement personnel. Il est vrai qu’il propose des valeurs positives, aussi bien individuelles que collectives.

Le chant choral est un loisir stimulant. Il permet de développer des techniques (respiration, diction, projection de la voix), de mettre à contribution son cerveau droit (intuition, créativité), de s’exprimer, d’évacuer stress et tensions.

L’ensemble du corps est mis à contribution de façon positive. Le choriste améliore sa posture (se tenir droit, relâcher les épaules, bien ancrer ses pieds au sol), fait travailler près de trois-cents de ses muscles (ceux du visage et du cou, la ceinture abdominale, les intercostaux et l’axe vertébral) et augmente ses capacités respiratoires (une respiration plus profonde et mieux régulée qui accroit la quantité d’oxygène dans le sang et améliore le fonctionnement du cœur). 

La pratique régulière du chant permet aussi au cerveau de secréter de l’ocytocine, l’hormone de la confiance en soi. Poussé par le groupe, le choriste se « désinhibe » petit à petit. Il prend de l’assurance, place de mieux en mieux sa voix et s’affirme sans avoir peur du regard des autres.

La pratique collective du chant est enfin un formidable facteur d’intégration sociale. Une chorale est en effet un lieu d’apprentissage du « vivre ensemble ». Une communauté humaine qui favorise les échanges intergénérationnels, la communication, le partage et l’écoute de l’autre. On s’adonne ensemble à une même passion, on fournit un effort collectif, on partage des émotions, on vit un moment convivial… L’occasion de rompre la solitude pour certains, de rencontrer des personnes extérieures à son réseau habituel, de créer des liens, des connivences, parfois même des amitiés.